lundi 28 novembre 2016

Rolls-Royce VISION NEXT 100 : Quand les anglais fument le thé

Rolls-Royce crée l’événement avec cet improbable concept-car censé représenter une projection de l’automobile dans une centaine d’années.
 A l’occasion du centenaire du Groupe BMW, auquel appartient l’emblème Rolls-Royce, les designers de chacune des marques se sont mobilisés pour imaginer leur vision de l’automobile dans une centaine d’année. En prenant en compte les mutations de la société, et en se fondant sur les principales tendances et pronostics, la firme de Goodwood a formulé une thèse sous la forme de ce concept-car pour le moins étonnant. Nommé Rolls-Royce Vision Next 100, il se targue de véhiculer « l’esprit pionnier de la marque », selon Adrian van Hooydonk, responsable du design du groupe BMW. Au risque de déconcerter.
Il est vrai qu’au premier abord, le concept-car Rolls-Royce Vision Next 100 semble tout droit sorti du film « Qui veut la peau de Roger Rabbit », avec un style baroque à souhait. Pourtant, cette vision de l’automobile du futur a, semble-t-il, mobilisé toutes les réserves de matière grise chez Rolls, pour se poser les bonnes questions. Par exemple :
  • Comment transposer le caractère exclusif d’une Rolls-Royce dans l’avenir ?
  • Comment les exigences de la clientèle Rolls-Royce évolueront-elles à l’avenir ? Comment la quête de perfection typique de Rolls-Royce permettra-t-elle de dépasser encore ces exigences ?
  • Comment réunir les caractéristiques traditionnelles de Rolls-Royce – précision artisanale, esprit inventif et amour (HUMOUR ?) de la perfection – avec les technologies et les tendances futures et définir ainsi les nouvelles références du luxe dans les décennies à venir ?
Bref, on s’est creusé la tête chez Rolls-Royce. Et le résultat de ce brainstorming collectif a permis d’accoucher de quatre piliers essentiels autour desquels s’articulera le futur de ses modèles :
Le premier pilier, « Personal Vision » s’est chargé de développer le châssis du futur, fait main à partir de matériaux ultramodernes et intégrant une chaîne cinématique zéro émission. Des méthodes de production et des matériaux innovants offrent au client de nouvelles possibilités pour réaliser sa Rolls-Royce individuelle : de l’empattement à la silhouette, le client peut décider lui-même des qualités et de la dotation de sa voiture. Les designers Rolls-Royce se baseront sur ses choix pour créer une oeuvre individuelle, une pièce unique tout à fait personnelle.
« Grand Sanctuary », seconde pilier, décline des propositions autour du bien être intérieur et des souhaits des passagers. C’est pourquoi l’aménagement intérieur constitue le point de départ central du projet : le passager doit pouvoir savourer une interprétation tout à fait individuelle du luxe, l’habitacle devient son havre de paix personnel. Par exemple, on trouve dans la Rolls-Royce VISION NEXT 100 de l’ébène de macassar finement veiné, un tapis de sol en soie cordée main et des sièges habillés d’un tissu de soie particulièrement doux. Conçue comme une automobile autonome, la Rolls-Royce VISION NEXT 100 peut se passer du siège conducteur, du volant et des instruments . Quelle tristesse de se dire qu’on ne conduira plus de Rolls dans une centaine d’années.
« Effortless Journey » , le troisième pilier, rassemble les technologies offrant aux occupants une interconnexion. Une intelligence virtuelle assure le pilotage de la voiture et permet de répondre à tous les souhaits des passagers en cours de route. Cette intelligence est incarnée par la visualisation numérique éthérée du Spirit of Ecstasy sur le grand écran transparent à OLEDs. Son nom « Eleanor » rend hommage à Eleanor Thornton, qui avait inspiré Charles Robert Sykes à sculpter la statuette mascotte iconique de Rolls-Royce. Plus Eleanor passera de temps aux côtés du passager, mieux elle apprendra à connaître ses intérêts et ses besoins, tels que restaurants favoris, goûts en matière d’art et itinéraires préférés.
Enfin,« Grand Arrival », le quatrième et dernier pilier, assure une mise en scène parfaite lorsque les passagers descendent de la voiture. La Rolls-Royce VISION NEXT 100 attirera tous les regards (moqueurs ?) dès son arrivée grâce à son extérieur imposant. La mise en scène parfaite de la descente des passagers renforcera encore l’attention qu’elle attire. Le toit et la porte latérale de la voiture s’ouvriront pour dégager la vue sur l’habitacle. Les passagers peuvent alors se lever de leurs sièges et descendre de la voiture avec majesté. La mise en scène est accentuée par une projection lumineuse déroulant un tapis rouge devant la voiture pour indiquer la voie.
Au final, on retiendra surtout le style décalé de ce modèle unique, à propos duquel nos contemporains prendront probablement le parti de rire, dans une centaine d’année. D’autant que l’humour anglais sera toujours au goût du jour, lui.




















mercredi 23 novembre 2016

Mercury 50 swap twin turbos LS1

Cette Mercury 50 est la propriété de John Shope, fondateur de Dirty Bird Concepts à Scottsdale, Arizona. Elle a été channelée et choppée par Georges Barris himself et des feux arrières de Cadillac 59 ont été ajouté. Côté mécanique, c'est un bloc V8 LS1 5.7 litres équipé de deux turbos, le tout développant 600cv. Il est accouplé a une boîte auto GM 4 rapports. Tout cela est monté sur un faux châssis de Camaro IFS et un kit 4 barres pour l'arrière. Un mélange des genres qui pour une fois a plutôt bien marcher.

















mardi 22 novembre 2016

R5 Turbo restylée

Annoncée dès 1978 sous les traits d’un concept-car, la Renault 5 Turbo débarque en fanfare, début 1980. Ses hanches démesurément larges, en raison  de l’adoption d’un moteur central arrière, lui valent d’être considérée comme le premier custom de série. Il n’en fallait pas moins pour que nous reprenions ces mêmes ingrédients sur notre version “revival”. Idem pour les monstrueuses prises d’air logées derrière les portières. Nul doute que Laurens Van den Acker, actuel patron du style Renault, ferait jouer son droit de veto en découvrant cette calandre trop simpliste. Mais la R5 ne serait plus la R5 avec une face avant de Clio. Encore une fois, nous avons préservé certains détails d’époque, tels que les jantes, les rétroviseurs, ou encore cette grande pièce en plastique courant de la base des montants de pare-brise jusqu’au becquet. Ses optiques globuleuses s’adoucissent par rapport à l’arrière-grand-mère, mais les “pupilles”, issues du concept-car Twin’Run, renforcent son caractère. Touche finale : la teinte rouge orangé, chère au modèle initial.

Nascar, le titre pour...

Comme Kevin Harvick en 2014 et Kyle Busch en 2015, Jimmie Johnson a dû chercher la victoire sur l'Homestead-Miami Speedway pour décrocher le titre de champion NASCAR Sprint Cup. Ce titre, le septième dans sa carrière fait de lui l'égal de Dale Earnhardt et Richard Petty au rang des pilotes les plus titrés dans la première division de la NASCAR.
Tout au long de la course, Jimmie Johnson a semblé en attente parfois même en difficulté, mais un bon ajustement lors du dernier arrêt lui a permis de se remettre dans la course à la victoire et donc au titre,a près être parti bon dernier suite à une irrégularité constatée sur sa Chevrolet lors de l'inspection qui a précédé la course. L'accident du tour 257 évité, Jimmie Johnson n'a ensuite fait qu'une bouchée de Kyle Larson pour aller chercher la victoire, sa toute première à Homestead.
“Je n'ai pas de mot. Il y a tant de gens qui m'ont donné ma chance et ont cru en moi, ma femme, mes parents, Rick Hendrick, Jeff Gordon. Ce septième titre a une place particulière dans mon cœur. Cette équipe n'abandonne jamais. Cela veut dire énormément pour moi. C'est tout simplement incroyable.”
— Jimmie Johnson
Des quatre pilotes éligibles pour le titre de champion, Carl Edwards était celui qui avait la meilleure voiture et au fur et à mesure des tours, la bataille pour le championnat s'orientait vers un duel entre les deux coéquipiers de la Joe Gibbs Racing, Carl Edwards et Kyle Busch. Sur les relances et en début de relais Kyle Busch avait l'avantage, mais Carl Edwards prenait le meilleur par la suite.
Tout a basculé au tour 257, lors de l'antépénultième épreuve de la course. Carl Edwards, en première ligne a voulu parer une attaque de Joey Logano, mais à trop vouloir bloquer l'inévitable est arrivé, il a terminé dans le mur, créant le chaos derrière lui avec notamment Martin Truex Jr. dont la Toyota Camry a pris feu. Tous les pilotes impliqués dans cet accident sont sortis indemnes.
Vicitime d'une crevaison, Joey Logano a dû passer par les stands une fois le drapeau rouge de plus de trente minutes terminé. Lors de la relance c'est Ricky Stenhouse Jr. qui part à la faute alors que Jimmie Johnson et Kyle Busch s'expliquent pour le titre, mais pas pour la victoire finale. Le pilote de la Hendrick Motorsports passe son rival de la Joe Gibbs Racing avant la sortie de la voiture de sécurité pour la dernière fois de la soirée. Dans le même temps, Joey Logano a profité de ses gommes neuves pour gagner quelques positons et se replacer dans la course au titre.
Kyle Busch tente lui aussi le pari des gommes neuves en passant par les stands lors de l'ultime neutralisation, en vain. La course se termine sous le régime de l'Overtime et dès la relance, Jimmie Johnson prend le meilleur sur Kyle Larson et n'est plus inquiété pour la victoire finale. Le pilote de la Chip Ganassi Racing est celui qui a le plus mené durant la course et semblait avoir course gagné avant les évènements de la fin de course.
Sous le drapeau à damier, Jimmie Johnson devance Kyle Larson de 466 millièmes de seconde. Kevin Harvick, Joey Logano et Jamie McMurray complètent le top-5, alors que Kyle Busch, Matt Kenseth, AJ Allmendinger, Denny Hamlin et Michael McDowell sont dans les dix premiers.








jeudi 17 novembre 2016

Peugeot 205 V8 Drag


Quand je vous dit que tout est bon pour faire du dragster je le prouve avec cette 205 qui sévit depuis de nombreuses années sur les strips anglais. Piloté par Bob Molden, elle est régulièrement au avant post dans sa catégorie. Ce qui est bizarre c'est de voir que ce son les anglais qui utilise souvent des bases françaises pour construire leur dragster. A part quelques exemples comme la Laguna ou la R18 réalisé par Peyrard il y a un bout de temps, on voit peut de pilote oser la différence. Dommage pour le fun!!!