La 6e étape annulée à cause de pluies diluviennes
La sixième étape du Dakar entre Oruro et La Paz en Bolivie a été annulée en raison d'intempéries, a annoncé le directeur sportif Marc Coma, et les concurrents iront directement jusqu'à la capitale bolivienne.
Les organisateurs auront
tout tenté mais la prudence a finalement prévalu. "On a décidé d'annuler
la spéciale de demain, on a essayé de faire beaucoup de choses pour
avoir même une petite spéciale mais c'était impossible. Nous irons
directement à La Paz", a annoncé Marc Coma lors du briefing quotidien
des concurrents. Le bivouac de la cinquième étape du Dakar-2017 à Oruro
en Bolivie était touché par des pluies diluviennes, ont constaté les
journalistes de l'AFP. Une partie des journalistes présents sur place a
été confinée dans un bus pour y passer la nuit, alors que tous les
concurrents n'étaient pas encore arrivés. Les intempéries avaient déjà
contraint les organisateurs à raccourcir l'étape de vendredi, entre
Tupiza et Oruro.
Les concurrents devaient initialement prendre samedi le départ de la plus longue spéciale de ce Dakar: 527 km chronométrés entre Oruro et La Paz pour les autos, motos et quads, 513 pour les camions, pour un total de 786 km pour les premiers et 772 km pour les seconds. Une pluie torrentielle est tombée sans discontinuer sur la région d'Oruro depuis le milieu de vendredi après-midi avec pour conséquence une épaisse couche de boue sur sol, rendant difficile tout déplacement. "On vient de se taper 300 bornes sous la pluie, j'ai eu du mal à me réchauffer. C'est vraiment difficile, il fallait être dur et donner toutes ses forces pour résister au froid", témoignait à l'arrivée de la cinquième étape le Français Adrien Van Beveren, troisième de l'étape et troisième au classement général en moto.
Etienne Lavigne: On a des clignotants qui se sont allumés en rouge sur le tableau de bord du Dakar avec des pistes impraticables, un bivouac qu'on ne sait pas installer, des hélicoptères qui ne peuvent pas voler, une logistique qu'on ne sait pas mettre en place. A partir du moment où tout s'allume en rouge, on arrête tout et on fait baisser la pression. Entre 17h00 et 21h00, on s'est battu pour trouver des solutions, mais à un moment, il faut déclarer forfait parce que ça ne peut pas le faire. C'est une prise de risque qui est complètement inutile."
Ces pluies torrentielles n'étaient-elles pas prévisibles ?
E.L: "Pour toutes les météos de haute montagne, c'est très compliqué. On avait des prévisions de pluie, mais pas de cette ampleur-là. Dans l'après-midi, il y a des phénomènes orageux qui se sont déplacés vers nous et qui ont été extrêmement violents, puisqu'il a plu pendant plusieurs heures sans discontinuer. Ca a compliqué toutes les opérations d'accueil au bivouac à Oruro. Les gens ne pouvaient plus ni rentrer, ni s'installer, ni +mécaniquer+."
La météo n'est pas favorable dans les jours à venir en Bolivie. Avez-vous des inquiétudes pour les spéciales de lundi et mardi ?
E.L: "C'est un tout petit peu tôt. On a des prévisions qui nous annoncent de la pluie, mais ça ne sera pas les orages qu'on a rencontrés. L'important est de savoir si les pistes auront absorbé l'eau lundi ou mardi. Que ce soit glissant, ça n'est pas grave, mais il faut que ça soit quand même praticable. Les repérages sont partis depuis ce matin. Ici, ça peut sécher aussi vite que ça peut se dégrader, mais là, il y a quand même beaucoup d'eau. On va devoir passer un peu de temps sur les tracés prévus lundi et mardi, raccourcir, changer des départs, adapter aux conditions qu'on va rencontrer. Ce Dakar, dès le début, on a su qu'il serait compliqué, car il se déroule dans des géographies et dans des environnements climatiques compliqués. Ca n'est pas une surprise pour nous."
Les concurrents devaient initialement prendre samedi le départ de la plus longue spéciale de ce Dakar: 527 km chronométrés entre Oruro et La Paz pour les autos, motos et quads, 513 pour les camions, pour un total de 786 km pour les premiers et 772 km pour les seconds. Une pluie torrentielle est tombée sans discontinuer sur la région d'Oruro depuis le milieu de vendredi après-midi avec pour conséquence une épaisse couche de boue sur sol, rendant difficile tout déplacement. "On vient de se taper 300 bornes sous la pluie, j'ai eu du mal à me réchauffer. C'est vraiment difficile, il fallait être dur et donner toutes ses forces pour résister au froid", témoignait à l'arrivée de la cinquième étape le Français Adrien Van Beveren, troisième de l'étape et troisième au classement général en moto.
Etienne Lavigne: "Quand tout s'allume en rouge, on arrête tout"
"A partir du moment où tout s'allume en rouge, on arrête tout", a expliqué Etienne Lavigne, directeur du Dakar, pour expliquer sa décision d'évacuer le bivouac d'Oruro vendredi soir et d'annuler la spéciale de samedi à la suite des pluies diluviennes.
Pourquoi avoir pris cette décision ?Etienne Lavigne: On a des clignotants qui se sont allumés en rouge sur le tableau de bord du Dakar avec des pistes impraticables, un bivouac qu'on ne sait pas installer, des hélicoptères qui ne peuvent pas voler, une logistique qu'on ne sait pas mettre en place. A partir du moment où tout s'allume en rouge, on arrête tout et on fait baisser la pression. Entre 17h00 et 21h00, on s'est battu pour trouver des solutions, mais à un moment, il faut déclarer forfait parce que ça ne peut pas le faire. C'est une prise de risque qui est complètement inutile."
Ces pluies torrentielles n'étaient-elles pas prévisibles ?
E.L: "Pour toutes les météos de haute montagne, c'est très compliqué. On avait des prévisions de pluie, mais pas de cette ampleur-là. Dans l'après-midi, il y a des phénomènes orageux qui se sont déplacés vers nous et qui ont été extrêmement violents, puisqu'il a plu pendant plusieurs heures sans discontinuer. Ca a compliqué toutes les opérations d'accueil au bivouac à Oruro. Les gens ne pouvaient plus ni rentrer, ni s'installer, ni +mécaniquer+."
La météo n'est pas favorable dans les jours à venir en Bolivie. Avez-vous des inquiétudes pour les spéciales de lundi et mardi ?
E.L: "C'est un tout petit peu tôt. On a des prévisions qui nous annoncent de la pluie, mais ça ne sera pas les orages qu'on a rencontrés. L'important est de savoir si les pistes auront absorbé l'eau lundi ou mardi. Que ce soit glissant, ça n'est pas grave, mais il faut que ça soit quand même praticable. Les repérages sont partis depuis ce matin. Ici, ça peut sécher aussi vite que ça peut se dégrader, mais là, il y a quand même beaucoup d'eau. On va devoir passer un peu de temps sur les tracés prévus lundi et mardi, raccourcir, changer des départs, adapter aux conditions qu'on va rencontrer. Ce Dakar, dès le début, on a su qu'il serait compliqué, car il se déroule dans des géographies et dans des environnements climatiques compliqués. Ca n'est pas une surprise pour nous."
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