C’est toujours un peu pareil, les automobiles extraordinaires dont on
rêve, même éveillé, s'avèrent généralement celles qui déçoivent le plus
parce qu’on s’en était fait des montagnes ou des rivières
merveilleuses, parce qu'on avait mis la barre très haut par rapport à
nos attentes, à nos envies... et cela toujours en fonction de
commentaires journalistiques biaisés, calculés, qui décrivent tout et
n'importe quoi pour vendre et nous convaincre d’un (possible) miracle,
sublime et parfait, quelque chose d’assez monumental qui laisse
complètement transi, malmenant nos ardeurs et nos impatiences.
Fin
1974, beaucoup de fous d'automobiles hors du commun, attendaient, dans
un souffle retenu, les yeux grands ouverts sur les articles et photos de
divers journaleux auto-proclamés spécialistes et experts en automobiles
sportives, un genre de révolution éco-sportivo-automobile, un
incroyable thriller onirique capable de tout réinventer, de tout
redéfinir, voire de créer sa propre mythologie.
Un projet
périlleux rendu véritable qui allait rendre les fameuses Corvette
quelque peu figées, une partie d’échecs entre un David (Malcom Bricklin)
et Goliath (Chevrolet Corvette), en multiples dimensions dont la
finalité allait apporter un bouleversement planétaire.
Une telle
ambition dans le design, conjuguant la splendeur esthétique d'une
carrosserie éco-révolutionnaire et la puissance d’action d'un éco-V8
Ford..., une telle intelligence dans les idées déployées (les portes
"papillon")..., le tout dans une intrigue marketing adroitement élaborée
et maîtrisée de A à Z..., tout cela pour ne finalement délivrer qu'un
engin stérile..., à eu de quoi pleinement contrarier..., laissant le
public pantelant et lourd d’une désagréable sensation de vacuité, de
tromperie.
Non pas que l’art de la manipulation dans l'automobile
soit critiquable en soi, bien au contraire puisque cet art fait partie
intégrante du système..., mais parce que dans le cas de la fumisterie
qu'était la Bricklin SV1, il a été sans pitié envers les candides !
Cela
n'a pas amené Malcom Bricklin à errer à la poursuite de son propre
pardon, de ses propres turpitudes, d’une existence qui serait, enfin,
apaisée...
En cette suite, on a vécu quelque chose de très
frustrant à subir ainsi une résolution si triste, si peu consensuelle...
et qui, rétrospectivement, a transformé la Bricklin SV1 en un jouet
dangereux qui s’est cassé, rompu par la perfidie de Malcom Bricklin...
C’est
d’autant plus regrettable qu'on s’interroge toutes et tous, justement
sur les commencements, sur les déclenchements des rêves, sur ces
instants si étranges, toujours impossible à déterminer et à décrypter.
Les
rêves nous transportent, nous placent spontanément au cœur des
événements, sans explications ni objectifs, là ou origine et fin
semblent se confondre, ne pas exister, ne pas avoir d’importance ni même
d’utilité dans leur logique de cheminement cérébral.
Malcom Bricklin a un peu plus de vingt ans lorsqu'il décide de devenir millionnaire.
Pour y parvenir il décide de lancer une franchise de magasins de bricolage.
Le procédé est simple : Malcom Bricklin vend une marque, un procédé
ainsi qu'une assistance technique pour la gestion et le fonctionnement
en échange de royalties.
Il vend un maximum de franchises... sans le reste.
Il réclame 250.000 US dollars par magasin.
Après avoir vendu 18 franchises et empoché 4.500.000 US dollars, les poursuites commencent !
Les plaignants demandent 153.000 dollars et n'en reçoivent finalement que 95.000 !
Il est poursuivi en justice... mais se rend insolvable, obtient un acte
d'impossibilité de poursuites définitif envers lui et disparaît avec
les 4.500.000 dollars..., pour réapparaître dans un autre État en tant
que conseiller en marketing.
Au cours d'un voyage en Italie, afin
d'obtenir l'exploitation d'un nouveau jukebox, il rencontre les
dirigeants de Lambretta, fabricants de scooters.
En échange d'un salaire garanti durant un an, il leur vend un stock de scooters à… la police new-yorkaise !
Multipliant les contacts, il "prend langue" avec la Fuji Heavy Industries qui possède Subaru.
Après plusieurs rendez-vous, il réussit à importer les scooters Subaru vers les USA.
C'est grâce à cette marque japonaise qui se lance peu-après dans la
fabrication de petites voitures, qu'il met les pieds dans le monde
automobile.
En effet il commercialise bientôt la Subaru 360 aux
USA..., un pari réputé impossible, car à cette époque, les consommateurs
américains n'utilisent que des voitures de plus en plus grandes et
lourdes.
Il y croit, il espère, mais, téléguidée par les
"Big-Three" de l'industrie automobile américaine (les mêmes qui ont
coulé Preston Tucker), manque de chance, la voiture est attaquée par une
association de consommateurs américains qui la déclare dangereuse.
Qu'à cela ne tienne : Bricklin lance des courses promotionnelles pour
faire connaître la Subaru 360, écrase les prix et réussit à en vendre un
bon millier avant de négocier le rachat de l'importation aux USA par
Subaru pour un million de dollars...
Il fonde en 1971 la Général
Vehicle Inc. et la Bricklin Véhicule Corporation dans l'état du Delaware
qui offre une fiscalité avantageuse.
Il souhaite y produire sa
propre voiture... et fait appel à Bruce Meyers qu'il charge de plancher
sur différents projets, tous très flous, à l'image du bonhomme qui
excelle plutôt dans les films pornographiques...
Malcom n'est pas
insensible à toutes les suggestions, il est même complètement
influençable et change d'avis régulièrement grâce aux charmes de
différentes starlettes plantureuses qui jouent dans les films de Bruce
Meyers.
Cela finit par lasser Meyers, jaloux..., qui laisse sans regrets sa place à Marshall Hobart.
Hobart
se fait assister par Herb Grasse qui a roulé sa bosse à Detroit et
amène avec lui deux anciens de chez Ford : Garth Dewey, spécialiste
carrosserie et Tom Monroe qui a travaillé sur les Mark VI du Mans.
Hobart dessine une voiture selon les directives de Bricklin.
La voiture aura des portes papillon parce que "Monsieur" Malcom Bricklin aime les portes papillon...
"Monsieur" Malcom Bricklin veut aussi une partie arrière inspirée de la Datsun 240Z parce qu'il aime beaucoup cette voiture.
"Monsieur" Malcom Bricklin est un fin connaisseur (sic !), puisqu'il décide d'équiper sa voiture d'un six cylindres Chrysler.
Les suspensions sont d'origine Datsun, les autres composants viennent de Toyota ou de Général Motors.
Le résultat est approximatif, la voiture ne tient pas la route..., mais
bon, ça suffit pour faire des photos et un film publicitaire afin
d'attirer des "investisseurs"...
Pendant la gestation, Hobart voit
défiler un grand nombre de personnalités dont un certain John De Lorean
qui prend des notes et des photos..., qui lui parle de Preston
Tucker...
Malgré ses dettes, Bricklin obtient des prêts de plusieurs
banques, qu'il garantit avec des valeurs qui ne lui appartiennent pas !
Ces prêts lui permettent d'ouvrir un atelier à Levonia et d'embaucher officiellement Hobart et son équipe.
Malcom mène la grande vie.
Il passe des heures en avion.
Il rencontre les dirigeants d'AMC et négocie l'achat de 3.000 V8 que la
firme destinait à un coupé sportif qui n'a jamais vu le jour.
Mais "Monsieur" Malcom Bricklin recommence à avoir besoin d'argent....
Ayant
du mal à en trouver (à cause de sa réputation ?), se souvenant de ce
que John De Lorean a dit à Hobart concernant l'escroquerie titanesque
que Preston Tucker a réussi en percevant des avances financières pour la
commande de milliers de Tucker alors qu'il n'en construira que 51...,
il se tourne vers le Canada et discute dans un premier temps avec le
gouvernement québécois pour reprendre les usines Renault désaffectées.
Les tractations échouent, mais un homme d'affaires canadien met
Bricklin en relation avec le gouvernement de la province du New
Brunswick.
Les contribuables de cette province canadienne vont devenir les vaches à lait des sociétés Bricklin.
La
province et plus particulièrement le chef du gouvernement, Richard
Hatfield, vont voir en Bricklin l'homme providentiel, l'homme par qui le
chômage et les crises économiques vont disparaître.
La province lui consent un prêt de 4 millions de dollars et lui donne des garanties pour 12,5 millions de dollars.
Le gouvernement canadien va, en plus, lui accorder 3 millions de dollars en cash-flow.
En contrepartie la province possède 67 % de General Vehicle Inc... ce
qui est une astuce géniale dans la réalisation de l'escroquerie de
Malcom Bricklin puisque ce sont eux, actionnaires majoritaires qui
auront à subir la grande déglingue finale...
L'argent va donc
couler à flot pendant deux ans pour le seul train de vie de Malcom
Bricklin qui n'est pas juridiquement responsable, puisque déclaré comme
salarié !
Et la voiture ?
Oui bien sûr..., mais passer d'une voiture qui ne roule pas à un véhicule en série qui roule mal, ce n'est pas si simple.
Malcom Bricklin voit très grand dans ses plans destinés aux
actionnaires principaux, puisque pour les endormir dans la béatitude et
les inciter à payer de plus en plus..., il prétend que les statistiques
(sic !) et les études de marché (gag !) pronostiquent (re-sic !) des
ventes de 12.000 voitures la première année, 30.000 la deuxième, 50.000
la troisième, 100.000 la quatrième...
Le gouvernement du New Brunswick, croyant à toutes ces folies, achète une usine pour un million de dollars.
Elle emploiera 500 personnes "normalement", payées par l'État du New Brunswick....
Mais, arrétons de rire... et revenons à la voiture...
"Monsieur" Malcom Bricklin veut une carrosserie en fibre de verre.
Il y croit énormément et le dit dans le dossier de presse.
Pourtant la carrosserie est loin d'être au point.
C'est même un casse-tête.
La température de polymérisation des composants de base n'est pas
maîtrisée et les ingénieurs constatent que l'acrylique ne peut résister
aux hautes températures extérieures.
Résultat, tous les panneaux de
carrosserie sont mal ajustés, rien ne correspond vraiment, la peinture
craquèle, le polyester se fendille et casse par endroit, l'ensemble
craque et gémit, brinqueballe lorsque la voiture roule...
De plus, les portes papillon constituent une source de tracas supplémentaires pour eux.
Mal conçues, alourdies pour des raisons de fausse-sécurité, les
portières qui de plus se coincent contre les flancs de la carrosserie,
refusent de se relever (gag !) et ne ferment pas correctement (gag-bis
!)..., à moins qu'elles se relèvent à plus de 120km/h...
On essaie tout : commandes hydrauliques, amortisseurs à gaz, commandes électriques...
"Monsieur"
Malcom Bricklin n'arrange pas les choses, il pique des crises lorsque
les ingénieurs, pour des raisons techniques, modifient un détail de
style qui lui tient à cœur.
Il n'est pas le seul, car papa Bricklin est dans l'affaire, tout comme maman, la sœur, le beau-frère et Oncle Ben.
Papa prend son rôle très au sérieux et passe au-dessus des dirigeants.
C'est même un grand génie !
La preuve, il a eu l'idée fabuleuse de tester la résistance aux chocs de la carrosserie en y donnant des coups de masse !
Il fallait y penser !
Détaillez les photos qui illustent cet article, vous comprendrez...
Le gouvernement du New Brunswick commence à s'impatienter car la production tarde à être lancée.
Malcom décide de présenter la voiture à la presse le 25 juin 1974.
Le 24, il fait venir à New York un avion rempli de journalistes.
Il a loué pour l'occasion une salle pour 50.000 dollars.
La présentation ne réunit que du beau monde, dont John De Lorean qui continue de prendre des notes...
Après un discours, Malcom Bricklin saute sur une plate-forme où se trouve déjà papa Bricklin.
Dans un style cow-boy, papa prend un fer à marquer le bétail...et
marque la carrosserie d'un B en disant : "J'ai appelé cette voiture
Bricklin".
La foule est impressionnée.
Ce n'est pas fini...,
Samy Cahn, une vieille pointure de Broadway, arrive sur la plate-forme
et entonne la chanson "The most beautiful car in the world".
Bricklin, qui continue de singer très exactement ce qu'a fait Preston
Tucker, passe dans la foule, serre la main à tout le monde, c'est devenu
une star.
A ce moment là, la province du New Brunswick a déjà
avancé 4.5 millions de dollars... et 3 millions (au moins) sont arrivés
directement dans les poches de Malcom Bricklin...
En septembre, il fait poser les 300 salariés autour de la Bricklin pour Playboy.
La présentation de la Bricklin et la publication des photos dans Playboy ont été bénéfiques pour "Monsieur" Malcom Bricklin.
Des concessionnaires ont en effet versé de grosses avances (toujours le
fil Preston Tucker) et ils ne vont pas être déçus lorsqu'ils reçoivent
la voiture (gag !) : les portes ne s'ouvrent pas, l'habitacle prend
l'eau, le circuit électrique est un réseau de courts-circuits..., rien
n'a été prévu pour la garantie et l'approvisionnement est hasardeux dans
la mesure où Bricklin change de fournisseurs régulièrement.
Tout le monde s'inquiète et Bricklin lance l'opération "tout va très bien".
Il annonce l'étude d'un lancement d'un nouveau modèle, la Bricklin Chairman.
Ce sera une limousine exclusivement noire avec des décorations plaqué or.
Les acheteurs se verront payer un voyage en avion à l'usine pour voir
naître leur voiture qui sera livrée à domicile une fois terminée.
On y croit !
Tout le monde y croit !
Du coup, l'argent continue d'affluer...
La Bricklin SV 1 n'est pourtant pas encore au point (elle ne le sera jamais)...
"Monsieur"
Malcom Bricklin qui a compris qu'en tirant tout en longueur avant la
grande déglingue, ce qui lui permet de percevoir des brouettes de
dollars de l'État du New Brunswick, actionnaire principal..., veut que
la voiture résiste à un choc frontal de 45 km/h soit trois fois plus que
la norme.
Les ingénieurs re-dessinent donc un imposant châssis de
tubes carrés, très renforcé au niveau du toit et de l'habitacle et qui
se termine à chaque extrémité par deux pare-bœufs montés sur
amortisseurs hydrauliques..., tandis que le V8 AMC est remplacé par un
V8 Ford 5.9 litres de 160 chevaux !
Résultat, seules 2.900 Brincklin
SV1 seront (très mal) fabriquées... et, avant que tous les clients et
concessionnaires portent plainte..., "Monsieur" Malcom Bricklin dépose
le bilan, le 25 septembre 1975.
Il est temps de faire les comptes après...
La société Bricklin doit 3 millions de dollars au gouvernement fédéral canadien.
Elle doit aussi 19,7 millions de dollars au New Brunswick, 100.000
dollars à la Plastic Maritimes Ltd, 6 millions de dollars à d'autres
fournisseurs..., etc.etc…
Soit au total 32.354.870,03 dollars...
qui sont en réalité dus par l'État du New Brunswick, actionnaire
majoritaire avec 67% !!!!
Tous les partenaires se sentent trahis et attaquent Malcom Bricklin.
Le procès va durer des semaines et ce ne sont pas moins de 43 volumes
de plusieurs centaines de pages qui vont décrire les faits et causes qui
ont conduit la société à la faillite.
Dans les documents on apprend que maman Bricklin gagnait 30.000 dollars par mois, papa 60.000.
Mais en finale, Malcom Bricklin n'est pas condamné personnellement, car
c'est sa société qui a contracté les dettes et non lui... et comme tout
ce qu'il a perçu l'a été en tant que salarié de l'usine, l'État du New
Brunswick doit seul supporter la faillite et payer des indemnités à
Malcom Bricklin ainsi que les lois sociales et divers en fonction de ce
qu'il a touché..., une escroquerie parfaite, Preston Tucker est
battu..., ce sera ensuite au tour de John De Lorean de se lancer dans
une affaire semblable !...
A la suite de cette affaire Richard Hatfield et son gouvernement démissionnent.
John De Loréan va, plus tard, intégralement copier la manière de faire
de Malcom Bricklin, quasiment à 100%, mais en Irlande à qui il promettra
exactement les mêmes choses que Bricklin au Canada...
L'aventure va
rapporter des millions de dollars à John De Lorean qui sera à deux
doigts de pousser l'Irlande dans une totale déconfiture...
C'est à
cette suite que fut imaginé un stratagème des services secrets
britanniques pour amener John De Lorean responsable d'un trafic de
drogue et tenter ainsi de l'envoyer en prison à vie !
Qu'est devenu Malcom Bricklin ?
On ne le voit pas pendant des années puis il réapparaît en 1993 en créant la société Electric Vehicles Corporation.
L'objectif est de convertir des voitures fonctionnant à l'essence en véhicules électriques.
Mais ce n'est pas tout : le concept va plus loin puisque le client pourra changer l'intérieur, les pneus, la peinture…
En 1995, la société disparaît...et Bricklin va créer la société Electric Bicycle Company.
Sanyo et Delco Electronics participent à l'aventure.
Cette société va concevoir un vélo électrique, l'EV Warrior... et souhaite le vendre 800 dollars.
Beaucoup de commerçants suivent Bricklin et payent des avances et
franchises..., mais à sa sortie le vélo coûte en fait 2.000 dollars.
C'est un fiasco et l'entreprise fait faillite.
Sanyo perd 5,45 millions de dollars tandis que Delco Electronics en perd 1,5 millions.
Malcom Bricklin disparaît avec la caisse, à nouveau légalement, tout est une question de contrats....
On le retrouve en Chine ou il négocie l'importation de micro-voitures totalement pompées sur la Smart...
La firme Smart/Mercedes enrage, cherche un moyen pour interdire ce projet...
"Monsieur" Malcom Bricklin s'en sort encore par une pirouette en
réclamant plusieurs millions de dollars à la société automobile Chinoise
pour rupture de contrat...
Où est-il aujourd'hui ?
On raconte qu'il vit à Malibu, mais son nom ne figure sur aucun annuaire…
Partir à sa recherche, c'est comme explorer les vastes champs possibles
du subconscient de l'inhumanité, en se jouant des échelles physiques et
temporelles..., lancé à toute allure sur les traces de Malcom Bricklin,
escroc à la recherche d’une improbable vérité, d’une rédemption aussi,
mais se heurtant aux glissements, l’un dans l’autre, du monde et de ses
chimères.
Que reste-t-il, que peut-il lui rester au terme de toutes ces escroqueries ?
Est-ce la vie, la mort ou un incommensurable néant ?...
Non, un fantôme... et des centaines de millions de dollars...
Il
y a quelques années, Jonathan Briklin, le fils de Malcom à voulu
réhabiliter l'image de sn père en réalisant un film documentaire sur "sa
vie, son oeuvre", "utilisant" même Susan Sarandon pour y contribuer
(d'autant plus facilement qu'il est l'amant (36 ans) de Susan (66
ans)... depuis 10 ans !
Il s'agit de "The Entrepreneur"...
Si
vous êtes un entrepreneur-escroc...ou si vous êtes intéressé par ce qui
pousse les gens à continuer a flouer les autres dans l'adversité,
procurez vous ce film...., il a fallu 5 ans et plus de 1500 heures
d'images à Jonathan Briklin pour créer cette association stellaire de
l'humour, de la détermination, des succès, des défaites et de l'esprit
d'à-propos en toutes circonstances.
À travers tout cela, la vie de
Malcolm est un rappel qui démontre que lorsque vous faites quelque chose
(et même n'importe quoi) du moment que vous êtes passionné, c'est comme
travailler avec votre cul comme une pute..., c'est amusant quand il y a
beaucoup d'argent à-la-clé !
J'espére que vous obtiendrez une
chance de le vérifier..., en 70 ans, Malcolm Bricklin a été marié 4
fois... et a créé plus de 30 entreprises différentes... et moins de la
moitié ont réussi.
Ce film de 91 minutes, produit par Morgan
Spurlock et réalisé par Jonathan Bricklin, fils de Malcolm Bricklin (le
sujet du film) fait partie du système "SnagFilms" propriété de
"SummerFest" en partenariat avec la société "Hulu".., ils fournissent
"en première mondiale" un nouveau film chaque vendredi disponibles en
streaming et exclusivement en ligne pendant une semaine, avant
d'apparaître dans les festivals, théâtres, salles de cinémas, salles de
classe et en DVD...
Cherchez sur Google..., bonne chance !
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