Au cours de l’été de 1931, le Dr. Nikola Tesla fit des essais sur route d’une berline Pierce Arrow haut de gamme propulsée par un moteur
électrique à courant alternatif, tournant à 1.800 t/m, alimenté par un
récepteur de l’énergie puisée dans l’éther partout présent.
Pendant une semaine de l’hiver 1931, la ville de Buffalo, au nord de
l’état de New York, USA, fut témoin d’un événement extraordinaire. La
récession économique, qui avait ralenti les affaires et l’industrie,
n’avait cependant pas diminué l’activité grouillante de la ville.
Un jour, parmi les milliers de véhicules qui sillonnaient les rues,
une voiture de luxe s’arrêta le long du trottoir devant les feux à un
carrefour. Un piéton observa cette toute nouvelle berline Pierce Arrow
dont les coupelles de phares, d’un style typique de la marque, se
fondaient joliment dans les garde-boue avant.
L’observateur s’étonna de ce que, par cette fraîche matinée, aucune
vapeur ne semblait jaillir du pot d’échappement ; il s’approcha du
conducteur et, par la fenêtre ouverte, lui en fit la remarque. Ce dernier salua le compliment et donna comme explication que la voiture ne « possédait pas de moteur ».
Cette réponse n’était pas aussi saugrenue ni malicieuse qu’il n’y
paraissait, elle comportait un fond de vérité. La Pierce Arrow n’avait,
en effet, pas de moteur
à explosion, mais un moteur électrique. Si le conducteur avait été plus
disert, il aurait ajouté que ce moteur fonctionnait sans batteries,
sans « combustible » d’aucune sorte. Le conducteur s’appelait Petar
Savo, et bien qu’il fut au volant de la voiture, il n’était pas
l’inventeur de ses caractéristiques étonnantes.
Celles-ci étaient dues à l’unique passager, que Petar Savo désignait
comme son « oncle », et qui n’était autre que ce génie de l’électricité :
le Dr. Nikola Tesla (1856-1943). Vers 1890, Nikola Tesla révolutionna
le monde par ses inventions en électricité appliquée, nous donnant le
moteur électrique à induction, le courant alternatif (AC), la
radiotélégraphie, la télécommande par radio, les lampes à fluorescence
et d’autres merveilles scientifiques. Ce fut le courant polyphasé (AC)
de Tesla, et non le courant continu (DC) de Thomas Edison, qui initia
l’ère de la technologie moderne.
Revenant sur la Pierce Arrow, une voiture luxueuse de cette époque
qui avait été mise à l’abri dans une ferme, pas loin des chutes du
Niagara.
On en avait enlevé le moteur sans toucher à l’embrayage, ni à la boîte de vitesses ni à la transmission aux roues arrière.
Le moteur à essence avait été remplacé par un moteur électrique
totalement fermé, cylindrique, d’environ 1 mètre de long et 65 cm de
diamètre, muni d’un ventilateur de refroidissement à l’avant.
A ce qu’on dit, il n’y avait pas de distributeur.
Tesla ne voulait pas dire qui avait fabriqué ce moteur, mais il s’agissait probablement d’un département de chez Westinghouse.
Le récepteur d’énergie (convertisseur d’énergie gravitationnel) avait été fabriqué par Tesla lui-même.
Le boîtier du convertisseur mesurait environ 60 x 25 x 15 cm et était installé devant le tableau de bord.
Le convertisseur contenait, entre autres, 12 tubes à vide dont 3 de type 70-L-7.
Une lourde antenne, d’environ 1,8 m de long en sortait.
Il semble que sa fonction était identique à celle du convertisseur de Moray.
En outre, deux grosses tiges sortaient d’environ 10 cm du boîtier du convertisseur.
Tesla les poussait en disant : « Maintenant, nous disposons de l’énergie »…
Le moteur tournait au maximum à 1800 tours par minute et avait
besoin d’un ventilateur pour être refroidi. Tesla ajoutait que le
convertisseur était suffisamment puissant pour éclairer aussi, en plus,
toute une maison.
Les essais ont duré une semaine.
Les 130 km à l’heure ont été atteints sans peine, les données des
performances étant comparables à celles des automobiles à essence.
Quelques mois après ces essais… et en raison de la crise économique,
Pierce Arrow, arrêta sa production. Il est très probable que la
connexion entre moteur électrique et transmission avait été réalisée
dans cette compagnie.Studebaker, dans le South Bend a racheté le
matériel de Pierce Arrow.
Moins de 30 ans après, cette société disparaissait pour former avec Nash la firme « American ».
Plus tard, certains des fans de Pierce Arrow essayèrent, mais sans
succès, de faire revivre cette compagnie dont le nom figure aujourd’hui
dans un mausolée en compagnie des Horch, Maybach, Hispano-Suiza, Bugatti
et Isotta-Fraschini.
Tesla savait bien que tout ceci était en contradiction avec les concepts techniques de son époque.
C’est pourquoi il évitait les discussions avec les ingénieurs, les théoriciens, ou les compagnies, à de rares exceptions près.
Cette voiture avait bien évidemment été construite seulement pour le
plaisir, mais elle annonçait celles du futur, économiques et non
polluantes.
Top secret…
Quelques mois après la mort de Nikola Tesla, en 1943, la Cour suprême
américaine frappa de nullité le brevet de la radio de Marconi,
reconnaissant un peu tard l’antériorité des travaux de Tesla, Oliver
Lodge et John Stone.
Ne s’étant jamais marié, Nikola Tesla n’avait pas d’héritiers directs et ne laissa pas de dispositions testamentaires.
Ainsi, le FBI saisit l’ensemble de ses papiers et les fit transporter à
Washington où ils furent mis sous scellés et classifiés Top Secret.
Jusqu’au bout, ce visionnaire aura défendu ses inventions et ses théories envers et contre tous…
Le mystère et la solitude qui avaient entouré son existence semblaient également vouloir l’accompagner par-delà le trépas.
68 ans plus tard, le voile n’est toujours pas levé…
Ses funérailles se déroulèrent le 12 janvier 1943 à la cathédrale de New
York Saint-Jean-le-Divin au nord de Central Park, église qui se voulait
la plus vaste du monde mais ne fut jamais achevée…
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